Les aventures d’un aspiboy EP5 : Piste cyclable Roger Lapébie

Je vous ai déjà parlé de cette piste cyclable dans les vidéos, mais là j’ai pu la faire presque en intégralité (j’essaye de faire le reste demain pour la vidéo sur le Pentax K100D/K110D), avec quelques aventures sur le chemins, donc je vais vous conter celà ici.

Le contexte :

J’habite bellefond, petit village dans l’entre-deux-mers, en Gironde, et mon essai de voiture n’ayant pas été super concluant (si vous le l’avez pas lu, je raconte cet essai dans un épisode précédent), le seule moyen que j’ai pour aller faire des course ou dans la « grande ville » (Bordeaux), c’est de prendre cette piste cyclable et ensuite de prendre le bus, ou de tout faire sur cette piste cyclable. Cette ancienne voie ferré allait de Bordeaux (Gare d’Orleans) à Sauveterre-de-Guyenne,fermée entre les années 60 et 1992, elle a été transformée en piste cyclable (et vu l’état de la piste cyclable, elle est surement beaucoup mieux entretenu maintenant que lorsque des trains circulaient, ce qui est paradoxal). Toujours suite à cet article sur la 205, je suis en cours de diagnostic dyspraxie, donc je devais aller à Bordeaux vendredi, puis un détour par Belin Beliet pour un concert et un autre rendez vous, je pensais donc aller en vélo comme d’habitude à Creon et mettre le vélo dans le bus…

L’aller

Je pars donc avec mon vélo chargé vers 11h, sous un ciel assez gris, je passe par les vignes…

Au millieu du chemin, je veux prendre une peite photos avec mon Sony Alpha 7S, et je me rend compte que j’ai oublié ma carte SD dans le lecteur, je devrais donc faire un détour à Bordeaux pour pouvoir faire ma prestation, je n’ai plus le temps de faire demi tour, mais je fais quelques photos à l’iPhone.

Arrivé à Créon, j’attend le bus pendant 20 minutes, je laisse passé le précedent qui ne me dépose pas au bon endroit, esperant avoir le 407 qui me dépose proche de chez le psychomotricien… Le bus arrivé, il me dit qu’il n’y a pas la place pour prendre un vélo… Il y a dans le même temps une grosse averse, j’averti de mon retard et attend la fin de l’averse pour repartir, le prochain bus arrive trop tard, donc je vais continuer en vélo. 13h30, je repars, il me reste une heure pour arriver à Bordeaux.

 

 

 

 

 

J’en profite pour faire quelques images des couleurs d’automne, même si je n’ai plus beaucoup de temps pour arriver à Bordeaux

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Arrivé à Latresne, je me retrouve avec un panneau Bordeaux 10km et une piste cyclable qui se transforme en chemin…

Je continue mais je me demande à un moment si il n’y a pas un soucis, et je regarde le GPS, qui me dit que la piste cyclable s’est arreté, demi tour, je dois reprendre la route, sauf que je n’ai plus de solution pour arriver à mon rendez vous, il est donc déplacé…

Je me retrouve sur des route pas vraiment sympa pour les vélo, avant de retrouver une autre piste cyclable le long de la Garonne

Proche de Bordeaux, on sens que les vélo ne sont pas les bienvenues, avec des « trous » dans les voies cyclables

Ensuite, passage par Bordeaux, où je me perd et je vais dormir chez un copain au Haillan, avant de reprendre le chemin le lendemain pour Belin Beliet… Pas de photos à Bordeaux cette fois-ci, je commençais à etre très fatigué et je me suis fait insulter plusieurs fois par des livreur à vélo, car j’étais lent sur les dernier kilomètres.

La mise en danger des autistes

On va reprendre le lien avec l’article sur les autistes, car j’ai lu que les autistes se mettaient souvent en danger sans s’en rendre compte… Voilà un exemple où je me rend compte après coup que cela aurait été difficile. Après mes soucis financiers et de voiture du début de l’année, je voulais faire les aller retour cet été pour un boulot temporaire, ce qui m’en a été empêché par mon entourage. Avec ce trajet, je me suis rendu compte que je me mettais sérieusement en danger, car ici j’étais en forme, en tout cas au début du voyage donc prudent en vélo, avoir un travail signifie qu’il faut partir beaucoup plus tot, où je suis endormi et donc pas vraiment conscient des obstacle, et ensuite continuer sur une journée de travail où je serais déjà fatigué, et ensuite faire le retour, je risquais l’accident, et ce dés la première semaine, surtout que la piste cyclable s’arrete 10 km avant Bordeaux. C’est la première fois que je me rend compte que je me met en danger, tout seul…

Le retour

Bon, là, j’ai pu mettre mon vélo dans les 2 bus, et retour à Créon, de nuit, cela fait plusieurs fois que je le fais, mais cette fois ci, il y a un risque d’orage et j’ai perdu ma lampe frontale… Les lampes du vélo n’éclairent pas beaucoup, cela ne me rassure pas vraiment… Arrivé à la Sauve, l’Orage tombe, et les éclairages ne fonctionnent plus… Je traverse le tunnel et de l’autre coté, ce sont des trombes d’eau qui m’attendent, tant que je suis eclairé par l’éclairage du tunnel, j’en profite pour mettre la house étanche du sac et mon K-way… J’ai fait le reste au ralenti, dans la pénombre, en réussissant à confondre un phare de voiture par un Lampadaire,je suis passé proche de la mort encore une fois…

Je vous présente quelques photos, mais sous la pluie, j’ai préféré ne pas sortir le trépied, comme je le dit dans mon article précédent, j’ai déjà des soucis avec mon materiel photos qui a supporté accident de voiture et humidité, je vais essayer de ne pas lui faire supporter trop d’eau, et j’avais envi de rentrer.Mon Sony A7s est capable de prendre des photos avec des détails que j’étais incapable de voir à l’œil nu, même si à main levé la qualité est très moyenne, mais on est dans le noir d’une nuit d’orage, éclairé par une lampe de téléphone !

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