Une des serres de Bruno le maraîcher

Un an et demi en AMAP, ça se fête, non ?

En fait, pour tout vous dire, ce n’est pas ma première AMAP, je faisais parti de l’AMAP montsureau à chateau-du-loir en 2012 et je prenais des paniers bio aux jardin de cocagne de Chambery et à l’espace Paysan de Montmelian en 2013.

Après quelques mois à Toulouse, j’ai tenté d’adherer à l’AMAP la plus proche de chez moi, celle de St Simon, qui ne m’a jamais répondu, puis j’ai contacté 2 AMAPs un peu plus loin, celle de Villeneuve Tolosane m’ayant répondu en premier, J’ai adhéré dés le début aux légumes et aux fromages de chèvre de celle-ci, les fruits et le pain ayant suivi quelques mois après, et j’ai pu goûter quelques fois le bœuf, le porc et le miel (je ne suis pas encore complètement végétarien, mais je limite la viande à ce que j’achète à l’AMAP donc très peu).

Qu’est-ce qu’une AMAP déjà ? Pour ceux qui ne savent pas, c’est l’Association de maintient d’une agriculture paysanne, qui permet de mettre en place des circuits courts, du consommateur (dit mangeur) au producteur, sans passer par les intermédiaires, où souvent une grosse partie de la production est perdue, en plus de la part financière qui revient à chaque intermédiaire. Le AMAP ont donc un interet social et environnementale.

J’ai pu donc avoir toute l’année des légumes frais, sains et de qualité, où l’on a en plus un lien direct avec les producteurs comme les autres mangeurs, pour avoir des recettes à se partager, connaître les conditions de productions, les difficultés qu’ils peut y avoir, etc…

Le contenu d’un panier de légume été, avec en plus mes 2 fromages de chèvre et un miel.

Malheureusement, les producteurs en avait déjà parlé à l’assemblé générale, il devient de plus en plus difficile de produire dans des petites exploitations en France et en Europe, les aides sont principalement pour les plus gros (qui même si certains « gros » peuvent être bio, une grosse partie des ces gros producteurs utilisent de la main œuvre que l’on peut qualifier d’esclaves modernes, où des agence vendent des ouvriers à la journée, dans des conditions très précaires, ce qui n’est pas le cas dans le cas des petites exploitation que l’on rencontre en AMAP). Le maraicher de l’AMAP des oliviers, où j’ai déjà pu réaliser un reportage, doit arrêter la production à la fin de l’année.

La distribution des paniers de fruits
La distribution des produits andalous.
Un panier fin d’été
Encore un panier été
La réalisation du pain par Guillaume le boulanger de l’AMAP
Les derniers paniers de Bruno
La distributions des fromages de chèvre.
Les fromages de chèvre.

Et voilà, l’année prochaine (l’article arrive dans la semaine!) je pars pour de nouveaux horizons, ce blog parlera de nouveaux des alternatives et de voyage, comme il l’était en 2011-2012, et de plus je vais tenter de travailler pour des maraîchers bio ou d’autres producteurs qui vendent en AMAP pour cette année 2017.

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