Un petit article sur les scanners de film, qui sera mis à jour au fur et à mesure…

Une petite histoire, j’ai commencé la photo assez tot, en 1991 avec un appareil jetable comme beaucoup d’enfant et en 1995 on m’a offert mon premier reflex, un zenit EM… Tout celà bien etant 100% argentique, mais le numerique est arrivé rapidement, j’ai eu mon premier appareil en 2002, mais je jongle entre les 2 depuis.

J’ai voulu testé le scan de négatif de manière « artisanale » en 1999 en utilisant un scanner à main et une table lumineuse, mais les résultats n’étaient pas vraiment concluant. Mon premier scanner qui m’a permis de scanner les transparents était le Acer 640U, un scanner à plat de 640dpi… Le scan de transparent est correct, mais vraiment insuffisant pour du 24x36mm, il fait du 300dpi efficace, on arrive à peine à du 640×480… Pour du 120 voire du 4×5″, il peut quand même dépanner. A l’utilisation, il est gros et lourd, utilise encore des néons qui doivent chauffer avant utilisation…

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York, scanné au scanner Acer

Ensuite, je suis passé au Canon 4200F, plus moderne, plus leger, utilise un retroeclairage LED… Mais il est limité au 24x36mm (4 negatifs ou 2 diapo), et la ise au point est franchement approximative, donc on est très loins du 3200dpi promis. La DMAX est aussi très limitée, les photos mal exposée passent très mal et le rendu des couleurs est très moyen.

Pise
Pise, un 24×36 scannée au Canon 4200F.

Ensuite, en 2010, le passage au moyen format (FUJI GA645 et kiev 60 m’ont fait passé à l’Epson 4490, que j’ai hélas cassé en faisant l’emballage pour le vendre. J’ai été impressionné par la qualité de scan en évoluant du Canon à cet Epson, la définition est bien supérieure (bien que pourtant assez faible, la mise au point étant fixe, il faut vraiment placer le négatif à une distance fixe de la vitre, ce qui en pratique est quasiment impossible). Le rendu des couleurs est aussi bien meilleure, la DMAX aussi, mais la marge sous ex/surex reste faible.

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Paris, une diapo 24×36 scannée à l’Epson 4490

En revenant en France en 2012, j’ai voulu scanner plus sérieusement mes négatifs, je me suis donc acheté un Konica QSCAN en SCSI et un minolta dual, en SCSI aussi… Après une grosse prise de tête avec un adaptateur SCSI firewire, j’ai fini par acheter un reflecta proscan 7200. La qualité de scan était très correcte cette fois, sauf au niveau du logiciel de scan, qui est assez limité et à tendance à sous exposer la photo, donc à faire apparaitre du bruit. L’autre soucis est que c’est un aspirateur à poussière, et avant de le nettoyer avant de le vendre, j’ai toujours eu 5 à 10 minutes de travail sur chaque photo de dépoussiérage et réglage de niveaux. Un scan avec Vuescan ou Silverfast permet de réduire considérablement ce travail. Selon le site filmscanner, on arrive à une définition efficace de 3200dpi, ce qui en faisait mon meilleur scanner en définition.

CyberViewX v5.15.45 Model Code=54 F/W Version=1.03
Loubens Lauragais, au Reflecta Proscan 7200, avec de la Cinestill 800

En attendant, j’ai pu acheté une carte SCSI sur un vieux PC et utiliser mon minolta… Avec Vuescan, j’ai pu voir qu’il se débrouille vraiment pas mal, j’ai une définition plus faire que le reflecta, mais niveau rendu des couleurs et DMAX, je ne suis pas loin du tout, voire légèrement mieux, et surtout vu qu’il n’y a pas de vitre, je n’ai pas de problème de poussière. Il est juste un peu capricieux au démarrage…

Enfin, l’année dernière, j’ai remplacé mon Epson par un 4870… Il est légèrement mieux que le 4490 en DMAX, je n’ai pas vu de différence en définition (je dois être à la moitié du Reflecta, environ 1600dpi efficace), mais je peux scanner jusqu’au 20×25.

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Chester, a l’Epson 4870. Ektar 100 et horizon perfekt

J’ai aussi pu tester le Nikon coolscan LS50, considéré comme la « rolls » des scanners de films 24×36, j’ai été impressionné par la qualité… Mais je me suis rendu compte aussi que bien réglé, mes autres scanners (reflecta, minolta) donnent des résultats assez proches. Par contre, ce qui m’a impressionné sur le Nikon est sa capacité a scanner à la chaine une bande de negatifs de 6 vues, ce qui fait gagner un temps fous…

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Toulouse, au Nikon coolscan LS50

Et j’ai finalement trouvé, pour remplacer tout ce bazar un Minolta dual scan IV, qui a une définition légèrement inférieure au Nikon et au reflecta, mais avec une DMAX et un rendu des couleurs équivalent, mais surtout qui permet de scanner une bande de 6 photos, ce qui est pour moi parfait…

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Vannes, scanné au Minolta dual scan IV
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Bretagne, au dual scan IV, photo méchamment sous exposée… Sur les scanner à plat j’aurais juste eu … rien!

Voici la comparaison de tous les scanners, je rajouterais, au fur et à mesure que je peux accéder au différents scanners, ces mêmes 2 photos. La première est une photo de Budapest, réalisé avec mon Kiev 4 et Helios 53, et une pellicule périmée de pharmacie trouvé à Budapest (surement de l’Agfa ou du ferrania). La deuxième est une pellicule Lucky SHD 100 en pause longue, donc 2 négatifs bas de gamme, pas très facile à scanner.

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Budapest, au Nikon coolscan LS50
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Grenoble, au Reflecta proscan 7200, scannée avec Silverfast
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Grenoble, au minolta dual scan speed
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Grenoble, au Nikon LS50
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Budapest, au Minolta Scanspeed
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Budapest, au reflecta
scan au E4870
Grenoble a l’Epson 4870
scan E4870
Budapest à l’Epson 4870
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Budapest au Minolta Dual IV
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Grenoble, au Minolta Dual IV
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Grenoble, negatif pris en photo avec Reprodia, Pentax K-30, Sigma 50mm macro.
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negatif pris en photo avec Reprodia, Pentax K-30, Sigma 50mm macro.

 

Et enfin, j’ai pu tester aussi le reprodia, qui consiste en un adaptateur qui se fixe sur un objectif macro. Le résultat avec des pellicules couleurs est très moyen, mais en noir et blanc, c’est concluent et permet de scanner une bobine de 36 pauses très rapidement. ça m’est aussi très utile pour les panoramas ou les 110.

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Reprodia monté sur Sony CD500, en negatif n&b JPEG
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Agfa Vista 200 en 110 scannée au reprodia et Pentax K20D + Sigma 50mm macro.
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image panoramique de Lyon, scannée au reprodia avec Pentax K20D et Sigma 50mm macro.
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