Une nouvelle année, des nouveaux projets, de nouvelles perspectives

Puisque c’est la tradition en occident, je vais commencer par souhaitez les meilleurs vœux aux lecteurs de ce blog.

Et ensuite, je passe aux résolutions, qui n’en sont pas vraiment puisque ce sont la continuation de ce que j’ai commencé en 2016, et bien avant en 2011, puisque comme début 2011, je quitte une ancienne vie pour en commencer une nouvelle. En 2011, je suis parti au canada (vous pouvez relire l’histoire en regardant les archives de ce blog, de février à novembre 2011), ce fut plus un voyage initiatique, première fois que je partais tout seul, dans un pays inconnu sans vraiment de but que de connaitre autre chose que l’informatique.

Levé de soleil sur Trainou
Le soleil se lève toujours, il reste de l’espoir…

En 2017, les choses sont bien plus claires pour moi, il n’est définitivement plus question de revenir dans le développement informatique, où je ne me suis jamais retrouvé… La partie humaine est quasiment inexistante, on travaille pour programmer des machines qui, je pensais comme un neophyte, devraient apporter une aide à l’humanité, mais qui au final nous emprisonne de plus en plus, sans compter qu’une majorité du développement effectué ne servira jamais à rien. Sans compter toute la pollution qui est générée par ces machines, que ce soit par la consommation d’énergie pour les faire fonctionner, que surtout pour les produire puis ensuite pour les détruire (obsolescence rapide), quand on a décidé qu’elles étaient trop vielles. Pour l’instant, mes machines déjà produites (mes ordinateurs, appareils photos numériques, mon Nokia c5…), je les garde mais je vais tenter de ne rien acheter tant que ces machines ne sont pas complétement inutilisables. Je ne veux plus en faire mon métier (à part réparer les ordinateurs des autres, pour les faire durer plus longtemps et pour qu’elles apportent réellement de l’aide aux gens).

Quelle est l’intérêt de continuer a vivre au milieu d’un système qui met les gens les uns contres les autres, les pauvres contre les riches, les productifs (de préférence productifs de choses inutiles et polluantes) contre les improductifs (dont les artistes et ceux qui ont une réelle utilités sociale), une société de gaspillage qui a besoin de produire cent fois plus que ce qu’elle a vraiment besoin, pour en gâcher donc au moins les 9/10 (et dans ce tableau j’aurais des milliers d’exemple a citer, de la nourritures au transports, en passant la consommation d’énergie fossile et les stupidphone). Consommer pour produire, produire pour consommer, le tout pour augmenter le PIB et la croissance, pourquoi ? L’homme n’est-il pas fait pour aimer, apprendre, comprendre ?

Après avoir vu des documentaires sur le sujet, comme « Volem rien foutre el pais », « La Belle verte » ou après avoir lu le livre Marc Boyle, je vois que certains l’ont fait… Ce n’est pas facile de changer de façon de faire, et d’être, mais beaucoup de ceux qui ont tenté ont réussi, et en cette année 2017 je veux vraiment partir a la rencontre de ces gens qui vivent avec peu, et pouvoir documenter leurs modes de vie en photos.

Je veux continuer à croire qu’il y a vraiment des alternatives qui fonctionnent, en dehors de ce système qui fonctionne sur la tête, je veux le voir de mes yeux et le vivre, le documenter pour ensuite rejoindre la communauté qui me correspond le mieux, ou créer avec d’autres celles qui me correspond. Je veux apprendre le travail de la terre : le construction de maison en terre (kerterre, ecodome), la permaculture, la sculpture et la poterie, tout en travaillant la méditation, la musique (continuer la vielle et la harpe lyre) et apprendre la cérémonie du thé.

Apprendre à vivre avec un minimum d’argent, d’avoirs, mais un maximum d’être… Et ça, c’est quelque chose qui va en dehors des habitudes de la société, et qui peut faire peur (je pars en effet un peu dans l’inconnu), mais je veux le faire VRAIment… Et pour citer un youtubeur quebecois, il vaut mieux être accompagné d’un ami qui nous aime pour ce qu’on est, que 50 ami fake qui nous aiment pour ce que l’on est pour de faux. Je veux vivre pour de vrai, avec de vrai humain et une vrai Terre.

Je garde quand même un pied dans la société, pour me payer mes longs trajet, et peut être si j’en ai besoin mes soins médicaux, en faisant quelques formations informatique et photo et en faisant quelques dépannage informatique. Le reste sera fait, dés que possible de troc, d’entraide.

La route est longue, mais elle est libre…
Moi, mon vélo et mon appareil photo, tout ça prêt pour partir…
La terre, les arbres, l’espoir.
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